Rustiques

Ce ne devait être qu'un essai en vue d'organiser des concours de pétanque à la mêlée tous les jeudi en 2015 ! Les deux premiers concours les 17 et 24 juillet ont rassemblé bénévoles de l'association Sports et Loisirs et pétanqueurs de la région dans un bon esprit de convivialité.

La Maison du parc utile pour la buvette, le boulodrome entretenu par Fred et son équipe, l'aire de jeux pour les enfants, tout est réuni pour que les joueurs viennent passer une bonne soirée en famille. La section pétanque a décidé en plus du concours de ce jeudi 7 août, de continuer les jeudi 14, 21 et 28 août.

L'engagement est de 5 €, les pétanqueurs sont récompensés suivant leur classement par des bons d'achat. Selon le nombre d'engagés les concours se déroulent en doublettes ou en triplettes.

Inscriptions à partir de 20 H 15, tirage au sort à 21 H. Une Buvette est à votre disposition.

Au cours de ces vacances d'importants travaux sont réalisés au groupe scolaire Jacques Hudelle. Ces travaux consistent surtout à réduire la facture énergétique Charles Garcia, notre plombier local (entreprise Les Dauphins) procède au remplacement de la chaudière à mazout qui a plus de vingt ans d'existence. Toutes les menuiseries, qui sont d'origines (1959) sont remplacées par des menuiseries en alu double vitrage dernière génération et les volets persiennes sont remplacés par des volets roulants électrique-commande radio. Tous les plafonds ont leur isolation renforcée par une couche de ouate en cellulose de 30 cm. Voilà une bonne décision prise par la municipalité car les écoles telles qu'elles étaient aujourd'hui étaient très énergivores et la facture mazout va baisser d'environ 40 %. Le montant total des travaux aux écoles se monte à 106 000 € et tous ces travaux d'économie d'énergie sont largement subventionnés en particulier par le conseil général.

Par la même occasion les tuiles ont été remplacées, celles d'origines avaient fait leur temps (la terre cuite d'aujourd'hui n'ayant rien à voir au point de vue solidité avec celle des années 1959, date de construction des écoles.

Le secrétariat de mairie est également relooké, pendant ces travaux le secrétariat a été transféré dans la salle du conseil municipal qui pour ses réunions se réunit à la Maison du parc.

Le groupe scolaire J. Hudelle est un des plus beau du département

L’Association Creyada Rustiques qui vient de voir le jour dans notre village, veut réunir des personnes créatives pour stimuler des initiatives culturelles et des activités artistiques. Cette association a été créée par Veva Daniels (photo). Avec son mari Tinus ils ont acheté il y a une douzaine d'années une maison au village qui est devenue à la retraite leur résidence principale.

L'association Creyada veut réunir des personnes de tout âge, de toutes quallités afin de susciter des rencontres, des formations individuelles ou en groupe ou toute forme de culture d'art est possible.

L'association organise, avec le soutien de la municipalité de Rustiques, une exposition d’Arts Plastiques du 8 au 30 août au café de la Maison du Parc de Rustiques.

Veva Daniels qui vient de créer cette association, veut partager son talent avec d’autres personnes intéressées. Elle a commencé l’animation d’un petit atelier de peinture avec Isabel, Manuella et autres amies, et présentera une exposition à la Maison du parc du vendredi 8 août au samedi 30 août. Des tableaux – à l’huile ou à l’acrylique – vont embellir le hall d’entrée et le café de la Maison du Parc, ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 11h30 et de 17h à 19h. Une personne de l'association assurera une permanence pendant les heures d'ouverture.

L’association Creyada Rustiques vous invite, avec le soutien de la municipalité, à ce vernissage, le vendredi 8 août 2014 à 18 heures à la Maison du parc.

Organisée par l'association du patrimoine de Rustiques et par l'agglo du carcassonnais, la soirée dujeudi 31 juillet a dépassé tout ce que l'on pouvait prévoir en terme de réussite.

A 18 heures les « festéjaïres » ont envahi le parc municipal, point de départ de la manifestation. Et c'était parti pour un tour du patrimoine du village, derrière les trois musiciennes « Miss guindoulès de la pompette » et la troupe de théatre de « La loue » dirigée par Bernadette Boucher.

Devant l'église la première scénette nous a fait revivre la cité de Carcassonne et Violet le Duc, au jardin médiéval ce sont les Cathares et troubadours qui ont captivé le public.

En suite drapeaux occitans flottant au vent le cortège s'est dirigé vers le jardin du vigneron où la troupe de la Loue a évoqué les revendications vigneronnes du début du 20 ème siècle. Sur la place au pied du château, les musiciennes s'en sont donné à cœur joie, et le public a joué le jeu en participant aux rondes et farandoles, jusqu'au moment où l'on a annoncé l'arrivée du seigneur du château.

En costume médiéval notre historien local Tinus est apparu à son balcon et a évoqué notre village depuis l'antiquité à nos jours avec force détails sur la période médiévale.

Dernière étape devant le musée où 4 autochtones amateurs, Aline, Henri, Francis et Santos ont joué l'histoire de Jean Nicloux qui pendant 50 ans a arpenté la campagne rustiquoise à la recherche de vestiges romains et à qui l'on doit aujourd'hui ce musée fierté de notre village.

A vingt heures 120 personnes étaient réunis dans le parc pour déguster d'excellentes grillades, mais aussi pour s'amuser en dansant grâce aux infatigables et combien sympathique Miss de la pompette.

Remercions Carcassonne agglo qui a financé cette fête (les participants n'ont payé que 5 €) et l'à organisé avec Henri Ruffel et l'association du patrimoine. Merci aussi à tous ceux qui se sont dévoués pour les grillades, le service etc.

Les rustiquois sont prêts pour remettre ça l'année prochaine.

Bernadette Boucher et sa troupe de "La Loue" ont enchanté les spectateurs

moyenne de connections en juillet: 256 --   record 306 le lundi 28

François Porté est un ancien trébéen, 94 ans mais toujours alerte, l'esprit vif et la parole facile. Il est souvent au boulodrome de Trèbes où tantôt il tape la belote avec ses copains, tantôt assis à l'ombre il regarde évoluer les pétanqueurs.

On sait que les poilus qui ont eu la chance de revenir de la grande guerre n'aimaient pas raconter ces quatre années vécues dans l'enfer des tranchées. François au cours de sa vie à su retirer de son père quelques souvenirs et a eu la gentillesse de nous en faire profiter.

sept ans sous les drapeaux

Léon-Joseph Porté (1888-1968) a vécu sept ans sous les drapeaux. Il a d'abord effectué son service militaire (3 ans) dans les 3 ème Zouave à Bizerte à l'époque de la première pénétration du Maroc par le maréchal Lyautey. Au retour du Maroc, il se marie, mais la lune de miel ne durera que quelques mois. La guerre éclate, c'est la mobilisation générale du dimanche 2 août 1914.

Léon-Joseph parti au front , sa jeune épouse ne peut rester seule à Trèbes et vient habiter chez ses parents à Rustiques au domaine de la Commanderie.

Début 1915, il apprend qu'il est papa d'un petit Adrien, Hélas quelques mois plus tard il apprendra le décès de son fils, victime d'une bronchite capillaire, mais malgré toutes ses démarches il n'obtiendra aucune permission, qui lui aurait permit de soutenir sa jeune épouse.

A Ypres (Belgique) en 1917 il est blessé, une balle de mitrailleuse, lui a traversé le casque et une partie du crane, il fera 9 mois d'hôpital, mais refusera d'être trépané, car l'on disait alors qu'après la trépanation souvent on devenait fou.

 Verdun et la Somme

Revenu sur le front il participe à la terrible bataille de Verdun : « on se servait des cadavres pour faire des parapets de protection » . C'est à cette époque là d'ailleurs qu'il aurait pu mourir de faim : une nuit au cours d'une attaque il tombe la main dans un cadavre décomposé. A cause de cette odeur pestilentielle qui ne le quitte plus pendant des jours il ne peut plus manger, c'est au bout de quelques jours et grâce à la solidarité de ses copains qu'il retrouvera peu à peu le goût à la vie.

Il a participé également aux batailles de la Somme : « Pour revenir au repos, à l'arrière du front, raconte il, il fallait qu'il y est 70 % de perte, afin de reformer une compagnie qui repartait au combat.

Léon Joseph Porté sera démobilisé début 1919 et sera garde champêtre de Trèbes dans les années suivantes.

Son fils François raconte : « En 1928, au cours de sa tournée, j'avais 8 ans, il m'a amené au cimetière de Rustiques sur la tombe de mon frère (ce fils qu'il n'a jamais connu) et là pour la première fois de ma vie j'ai vu pleurer mon père ».

Leurs aïeux ayant habité La commanderie, Cordes et Canet, la famille Porté à plusieurs tombes à fleurir au cimetière de Rustiques

Dans l'attente de lire l'article visitez l'album ci-contre concernant cette manifestation