Rustiques

Dominique et Claudine Jarry responsables de l'association A chaque enfant son école sont venus sensibiliser les enfants de l'école de Rustiques aux conditions d'éducation des enfants de Kodéni, petite ville du Burkina Faso.

Cette association à but humanitaire a été crée en 2009 par le couple Jarry. Le but de l'association est de construire les structures et de scolariser les enfants du village. Elle prend en charge la scolarité, la santé et l'hygiène des enfants. L'école de Rustiques a décidé de s'associer à cette action dès aujourd'hui en se mettant en rapport avec les écoliers et dès la rentrée prochaine en organisant une vaste action de solidarité. Un premier courier avait été envoyé avec textes et photos pour faire connaissance. Cette fois ce sont les écoliers Rustiquois qui ont reçu des cadeaux, notamment une Kora, instrument de musique traditionnel africain, des dessins très colorés et des livres de classe de leurs amis Burkinabé.

Les époux Jarry ont raconté aux enfants les actions de l'association qui a participé à la création d'une infirmerie, à créé un carnet de santé individuel, à vacciné les enfants contre la typhoïde, organisé une distribution journalière de mil etc.

Grace aux parrainages, 56 enfants ont été scolarisés cette année et les résultats sont très encourageants. Désormais les petits continuent de correspondre avec les petits écoliers de Kodéni afin de leur faire partager leur quotidien.

Dans la même semaine, Dominique et Claudine Jarry se sont rendu à l'école Brana de Bayonne pour y rencontrer les élèves qui parrainnent eux aussi les écoliers de Kodéni.

A Rustiques, comme à Bayonne, même combat: la solidarité n'est pas un vain mot !

Agréable surprise pour Dominique et Claudine Jarry: à l'école Brana de Bayonne les CM 2 de Mika leur ont offert un concert africain.

L'association humanitaire rustiquoise "A chaque enfant son école" tenait son assemblée générale au foyer du village, en présence d'Aline Vaujany représentant la municipalité. Plusieurs parrains étaient venus du Narbonnais et Mika institutrice à Bayonne avait fait le déplacement (l'école JP Brana de Bayonne est partenaire de l'association).

En fin de matinée, le président Dominique Jarry a présenté un film qu'il a tourné cet hiver à Kodéni (Burkina-Fasso) à l'occasion de la construction de la deuxième salle de classe financée par l'association.

Après le repas pris en commun et préparé par Claudine Jarry s'est tenue l'assemblée générale. Le président a présenté le rapport moral. L'association compte à ce jour 66 adhérents et donateurs et 57 parrains. Des échanges ont lieu entre l'école de Kodéni, une classe de l'école de Rustiques, l'école JP Brana de Bayonne et le lycée professionnel de Pezens.

Pendant trois mois au Burkina-Fasso, le couple Jarry a supervisé la construction de la deuxième salle de classe et de l'infirmerie (voir l'album photo ci-contre). Ils ont distribué de nombreux cadeaux à l'occasion des fêtes de Noèl.

Le trésorier a présenté le bilan financier qui sur l'année 2010 présente un budget excédentaire de 793 €. Le budget prévisionnel 2011 a été présenté avec les projets: installation de panneaux solaires, achat de chaussures pour les enfants, fournitures scolaires, campagne de vaccination, indemnités des deux enseignants et de l'infirmier. Il n'y aura pas de construction en 2011, mais deux classes seront construites en 2012: une pour les CP 1 et une pour remplacer la première classe qui n'est pas fonctionnelle.

A noter que l'association a été subventionnée par le conseil général de l'Aude (600 €) et le crédit du Nord-Picardie (350 €). Coût du parrainage pour l'année 2011: 70 €.

 Les membres de l'association ont partagé un repas africain préparé par Claudine Jarry.

Les conférencières la présidente de l'AISMS Corinne Mantelet (à G) et Murièl Villar, conseillère municipale

Corinne Mantelet présidente de l'AISMS (association d'information et de soutien aux maladies de Sapho et Spondylarthropathies) et Murièl Villard conseillère municipale du village tenaient une conférence au foyer afin de sensibiliser les gens sur ces maladies. Le syndrome de Sapho est le regroupement d'affections rares donc mal connues. Des manifestations cutanées (PPB, psoriasis pustuleux, acnés sévères) et des manifestations à types d'ostéite, d'ostéo-arthrite etc.

L'association AISMS mène une campagne active pour faire connaître cette maladie, écoute et soutient les malades, propose une aide administrative, développe une aide: "conseils et mieux vivre avec la maladie", crée un service d'aide à l'acquisition de matérièl médical.

A ce sujet Bernard Vidal (ci-contre) le président de l'association de la confrérie des Capuccins de Trèbes était présent à cette réunion et au nom de son association a offert à Murièl Villard un fauteuil électrique qui va permettre à notre conseillère municipale d'évoluer à son aise dans le village.

Corinne Mantelet et Murièl ont raconté leur maladie, mais ont également donné beaucoup de conseils afin de mieux vivre en évitant le stress et toutes les formes de pollution, l'adaptation au climat, l'importance de l'alimentation et du sommeil etc.

Dans un livre vendu par l'association on peut lire de très beaux textes écrit par des malades atteint de la maladie de SAPHO dans lesquels certains écrivent leur ressenti: "puissante, insolente, impertinente, telle est la maladie. Jamais, ô grand jamais, elle ne vous quitte. Cette compagne sans merci vous accompagne jusque dans votre lit, vous regarde avec mépris, et va se loger dans un organe pour le coloniser puis l'attaquer....."

Dominique et claudine Jarry sont de retour dans notre village après un séjour de trois mois dans un petit village du Burkina-Fasso: Kodéni. Celà fait quatre ans qu'ils passent une partie de l'hiver dans ce petit village Africain pour l'association: A chaque enfant son école" dont ils assurent la présidence.

Après la construction d'une première salle de classe en 2008/2009, ils viennent de superviser la construction d'un deuxième batiment qui sert de 2 ème salle de classe et d'infirmerie.

Dominique Jarry ancien conducteur de travaux dans le batiment a réalisé les plans de l'ouvrage, le suivi des travaux et la logistique avec l'aide de Claudine son épouse: "s'ils travaillent bien, truelles en mains (voir album photo ci-contre), les Burkinabé ont de grandes lacunes en logistique". Notre couple de Rustiquois a été présent tous les jours sur le chantier. La construction a utilisé peu de matériaux manufacturés, le matériau principal étant l'argile (80 m3 exploité sur place). Les quatre maçons qui étaient très habiles étaient aidés par les villageois et les enfants quand ils n'avaient pas école. Les mères des élèves préparaient les repas de midi (plus de mille repas servis pendant le chantier qui a duré un mois et demi).

Le coût total des travaux s'est monté a 3000 € (tous les travailleurs ont été payés au tarif local), ce coût comprend la maind'oeuvre, les repas, la fabrication des tables bancs et huisseries. Le financement a été assuré par l'association avec l'aide du Conseil général de l'Aude (600 €) et du Crédit du Nord-Picardie (350 €).

Cette nouvelle salle de classe sert au CP1, elle est opérationnelle depuis le 20 février. Jusqu'à ce jour les deux instituteurs Jean-Louis et Bill se partageaient à tour de rôle la même structure. Les 57 enfants scolarisés sont suivi médicalement et ont un repas servi à l'école à midi.

Au cour de leur séjour Dominique et Claudine ont distribué des vêtements récoltés par l'école JP Brana de Bayonne. L'école de Rustiques avait transmis des poèmes, dessins, ainsi que des photos pour leurs petits amis Burkinabé.

Les écoliers étrennent la nouvelle classe

Toutes les photos ainsi que celles de l'album sont de Dominique Jarry. Merci à lui

Pascal Carré, 48 ans, architecte DPLG, est natif de Carcassonne. Il possède sa résidence secondaire dans notre village ou il a de la famille. Il travaille à Médecins sans frontières Suisse, depuis 1996.

Au début ses missions, en tant que logisticien, l'ont conduit au Cambodge, où MSF a réhabilité une grande partie du système de santé, et il a participé à la construction de plusieurs hôpitaux. Bien que celà ne soit pas le but primordial de MSF, le manque d'infrastructure suite à des conflits oblige cette organisation à se lancer dans des constructions de centre de santé. Cette première mission a duré 4 ans.

Par la suite Pascal Carré est intervenu aux Philippines pour la construction d'un réseau d'assainissement dans un bidonville de Manille. Dans ces cas là MSF emploie de la main d'oeuvre locale, payée par l'association.

Certaines missions n'ont duré que quelques mois, comme en 2001 en Ethiopie où il s'agissait de faire des repèrages pour des captages de sources ou de création de puits. La plus belle expérience pour le Rustiquois, à travers les montagnes d'Abyssinie, avec deux guides éthiopiens, seulement équipés de sacs à dos et de tentes, ils ont passés deux mois en pleine nature. Des marches chaque jour difficiles, car il n'était pas évident pour notre Rustiquois de marcher au même rythme que les deux longilignes "coureurs" éthiopiens. Il était fréquent que Pascal se retrouve avec 4 à 5 km de retard et que ses guides l'attendent au détour d'un sentier. Une fois arrivé dans ces villages totalement isolés du monde, Pascal Carré s'adressait au chef du village afin d'étudier les diverses possibilités de captage d'eau. Si les hommes donnent des renseignements, la nature donne des indications précieuses. La verdure dans le paysage, la présence des oiseaux, les hyènes qui savent ou creuser pour trouver l'eau etc.

D'autres missions ont conduit notre Rustiquois au Laos, Libéria, Congo et Kenya en 2005.

Depuis 2008, il travaille en tant que référent logistique au siège de MSF Suisse (130 employés) à Genève.S'il lui arrive d'aller de temps en temps sur le terrain, il est chargé de la référence technique pour les missions du Kenya, de la Somalie, Djibouti, de la Birmanie et des Philippines.

Médecins sans frontières Suisse c'est un budjet annuel de 100 millions d'euros, beaucoup moins important que les sections belges et françaises. L'argent vient de dons particuliers mais aussi de la communauté européenne et des ambassades de plusieurs pays.

 Ce village éthiopien est loin de toute civilisation. Ici on n'avait pas vu de blanc depuis les années 1970.

Lourdement chargées les femmes reviennent du point d'eau. Celà représente huit heures de marche (aller et retour).

A chaque enfant son école est une association humanitaire dont le siège est à Rustiques et dont le but est de scolariser des enfants dans un petit village du Burkina fasso. Dominique et Claudine Jarryd, les fondateurs de l'association sont en ce moment dans le petit village Burkinabé afin de régler quelques problèmes notamment la construction de la deuxième salle de classe.

Les enfants étaient très heureux de les revoir et prévenus sont tous venus à leur rencontre. Ils ont apprécié les cadeaux amenés par les deux Rustiquois: frisbee, badmington, ballons, balles en mousse. Tous les enfants parraînés (57) sont scolarisés. En un an les CP 2 ont fait de gros progrès que ce soit en calcul comme en lecture . Ils maîtrisent déjà presque toutes les tables de multiplication.. En un an, ils se sont plus ouvert à l'apprentissage. Les CP 1 sont très participatifs et à l'écoute de leur maître.

Un point a été fait avec les deux instituteurs Jean-Louis et Bill. Concernant les fournitures scolaires, il y a tout ce qu'il faut. Dominique a profité de son séjour pour faire quelques travaux, en particulier réparer quelques tables. Un coup de peinture sur les murs de la classe sera nécessaire pendant ces vacances de Noël.Il va falloir refaire un enduit sur le pignon de l'école exposé aux vents et pluies dominantes.

Coté santé les enfants sont toujours bien suivis. En un an ils ont grandi en moyenne de 4 cm et ont pris 2 kg. Cinq enfants sont en cours de guérison de furoncle.

Pendant une journée Claudine a pris la place de l'instituteur Jean-Louis pour une journée récréative avec les CP 2. Elle en a profité pour leur apprendre une poésie "le chat" transmise par l'école de Rustiques. Des dessins, couriers et règles de jeux extérieurs ont également été transmis par l'école JP Brana de Bayonne dont les deux institutrices Mika et Maya sont marraines de l'association. Il y a tout au long de l'année plusieurs contacts entre les deux écoles françaises et celle de Kodéni.

Reste pour nos deux Rustiquois à mettre en route la construction de la deuxième salle de classe. Actuellement les deux instituteurs se partagent sur les 7 jours de la semaine la même structure.

Dominique et Claudine ont pris rendez-vous avec un maçon. Nous leur faisons confiance pour qu'ils mènent à bien cette réalisation. (à suivre)

Pour la deuxième année les écoliers Rustiquois participaient à l'opération: "mets tes baskets et bats la maladie" en faveur de l'association dont le parrain est Zinedine Zidane.

Les écoliers ont d'abord été sensibilisés à cette cause, partageant le quotidien de ces enfants malades atteints de leucodystrophie. Puis durant 15 jours ils ont réalisés une collecte de fonds dans les deux villages de Rustiques et Badens ne ménageant pas leurs efforts.

Ce lundi après-midi, les écoliers, parents et amis de l'école, avaient rendez-vous pour une après-midi sportive, point final de cette action de solidarité. Au programme, courses longues et relais, histoire de montrer que chacun appréciait d'être en forme pour "mettre ses baskets et battre la maladie".

Un goûter clôtura cette manifestation très citoyenne avec des gâteaux confectionnés par les mamans et le personnel de l'école.

Au final un chèque de 1800 € pouvait être remis à l'association ELA, fruit de la récolte des jeunes élèves qui n'ont pas ménagé leur énergie, en faveur des enfants atteint de leucodystrophie.

Un grand bravo à tous ces écoliers ainsi qu'à tous les adultes qui ont participé à cette action de solidarité prouvant ainsi que les Rustiquois ont du coeur. Ils l'ont démontré de la plus belle des façons.

Pour la deuxième année consécutive, les écoliers rustiquois participeront à l'opération, "mets tes baskets et bat la maladie" en faveur de l'association ELA dont le parrain est Zinedine Zidane.

Les écoliers sensibilisés à cette cause, partageant le quotidien de ces enfants malades atteints de leucodistrophie, ont décidé de s'associer à cette action.

Lundi 22 novembre après-midi les écoliers, parents et amis de l'école auront rendez-vous pour une après-midi sportive, point final de cette action de solidarité. Au programme, course longues et relais, histoire de montrer que chacun apprécie d'être en forme pour, "mettre tes baskets et battre la maladie".

Un goûter cloturera cette après-midi citoyenne avec des gâteaux confectionnés par les mamans et le personnel de l'école.

Au final le chèque de collecte sera remis à l'association ELA. Un grand bravo à tous les participants, enfants, parents et enseignants qui ne ménagent pas leurs efforts pour que cette opération soit un succès. Venez rejoindre nos écoliers ce lundi après-midi pour cette bonne action.

Les enfants sont déjà prêts.