05/04/2016
Les cahiers d'école de Firmin Escande ont presque 100 ans
Firmin Escande fréquentait l'école de Rustiques il y a 100 ans. Celle-ci était située dans le bâtiment qui est la mairie actuelle.il n'y avait qu 'une classe mixte avec une quarantaine d'écoliers.
C'est un peu par hasard, il y a quelques années, qu'un ancien rustiquois José Godoy a sauvé de la déchetterie une vingtaine de cahiers d'école datant de 1924 à 1926. Il les a donné à l'association du patrimoine de Rustiques qui les conserve précieusement au musée Jean Nicloux. La plupart de ces cahiers sont de Firmin Escande, mais également de Oswald Boisson et Paul Rigail. Avec eux on trouve le registre matricule de l'école dans lequel sont inscrits, avec des annotations, tous les enfants ayant fréquentés celle-ci de 1890 à 1930.
Mardi Henri Ruffel, le président de l'association du patrimoine recevait les descendants de Firmin Escande, son fils Francis aujourd'hui retraité dans le Gers et sa petite fille Géraldine, professeur des écoles en Bretagne. C'est avec beaucoup d'émotions qu'ils ont consulté les cahiers d'école de leur aïeul, qui au vu de ceux-ci était un élève sérieux et appliqué . C'est un peu de la vie de Rustiques autrefois que l'on découvre dans ces cahiers, et quel plaisir de retrouver l'écriture à la plume sergent major avec les pleins et les déliés, les leçons de morale, les cartes de géographie, les dessins etc .
Découverte surprenante, dans le cahier de Firmin Escande on peut lire un texte qui a été lu le 11 mars 1923 par les écoliers, à l'occasion de l'inauguration du monument aux morts de Rustiques
En voici les deux dernières strophes :
Dormez ! Vous dont la mort égalise les grades,
Sous une croix...Au pied d'un arbre, au bord des flots
Dormez… et conservez sans fin mes camarades
L'azur de votre ciel au fond de vos yeux clos.
La Lumière descend sur le soldat qui tombe.
Paix et lumières a ceux qui sont morts en vainqueur
Que la patrie en deuil, se penche sur leur tombe
Et, que leur souvenir soit une flamme au cœur.
Francis, le fils et Géraldine la petite fille, consultent avec Henri Ruffel, les cahiers de Firmin Escande
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